A la une
Pourquoi les photos de votre balade en pinasse ne ressemblent jamais à celles des autres ?
Ce n’est pas un filtre. C’est une atmosphère.
Il y a des photos qu’on retouche sans fin.
Et puis il y a celles qu’on regarde… sans rien vouloir changer.
Les images prises lors d’une balade en pinasse sur le Bassin d’Arcachon ont cette qualité étrange :
elles ne ressemblent pas aux autres.
Ni dans l’angle. Ni dans la lumière. Ni dans l’expression des visages.
Et ce n’est pas un hasard.
La pinasse : un bateau pensé pour laisser le temps à la lumière
D’abord, il y a la forme : basse sur l’eau, profilée, ouverte.
Elle vous place au ras du miroir, là où les reflets naissent.
Pas de superstructure, pas de vitres teintées : vous êtes dans le paysage, pas derrière lui.
Ensuite, il y a le rythme.
En pinasse, on ne file pas. On glisse.
Et c’est cette lenteur assumée qui vous laisse le temps de cadrer, d’attendre le bon moment, de capter ce qui ne dure qu’une seconde.
Des textures, des couleurs, des contrastes… que vous n’avez pas ailleurs
- Le bois du bateau, chaud, patiné, vivant
- Les coussins pâlis par le sel
- Le bleu qui se dégrade doucement dans le ciel
- Le cuivre de la Dune au loin
- Les rides de l’eau, nettes comme des gravures
Tout est là, sans artifice.
Un décor naturel. Mais jamais neutre.
Ce que la pinasse fait aux visages (et à ceux qui les photographient)
Sur un bateau classique, on “fait une photo”.
En pinasse, on attend que le moment apparaisse.
Les épaules se relâchent. Les yeux se perdent un instant.
Un verre levé dans le silence. Un rire saisi sans qu’on le demande.
C’est le luxe rare d’un cliché qui ne sonne pas faux.
Et ce sont souvent ces photos-là que l’on garde.
Celles où personne ne regarde l’objectif. Mais où tout le monde est présent.
Vous repartez avec des images. Mais surtout, avec une émotion qui se voit.
Ce n’est pas juste une balade.
C’est un souvenir qui s’imprime bien avant d’être partagé.
Certain·es les posteront sur Instagram, bien sûr.
D’autres les feront tirer sur papier.
Mais toutes auront ce petit quelque chose d’inclassable :
une lumière, un calme, une vérité.
Et ce silence autour… qu’on reconnaît en un regard.
Ce n’est pas vous qui êtes photogénique.
C’est le moment qui l’est.
Et la pinasse, elle, se contente de le faire exister.
Sans bruit. Sans pose.
Juste… à la bonne vitesse.



